La Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes en situation de Handicap (#SEEPH), qui se tient chaque année en novembre, est une occasion essentielle pour sensibiliser les entreprises aux réalités des handicaps visibles et invisibles.

Pour commencer cette semaine #SEEPH, Advisia RH – Switzerland & Savoies , souhaite mettre en lumière l’endométriose, un trouble qui affecte environ une femme sur dix en France et dont les conséquences peuvent profondément toucher la vie professionnelle.

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique où des tissus similaires à l’endomètre se développent en dehors de l’utérus. Ce phénomène entraîne des douleurs souvent invalidantes, de la fatigue chronique, et peut avoir un impact sur la fertilité. Malgré son incidence élevée, elle reste sous diagnostiquée et mal comprise, ce qui amplifie les défis des femmes atteintes, notamment dans leur environnement professionnel.

Un handicap invisible aux effets bien réels

Bien que l’endométriose soit invisible, ses effets, eux, se manifestent dans le quotidien professionnel des collaboratrices concernées :

• Fatigue accrue, pouvant diminuer la capacité de concentration et d’endurance au travail.
• Douleurs chroniques : elles peuvent affecter la posture, limiter les mouvements, ou engendrer des absences répétées.
• Pauses fréquentes pour gérer les douleurs ou des besoins spécifiques, comme aller aux toilettes.
• Baisse de la productivité et parfois, un isolement face à des incompréhensions ou à un manque de sensibilisation dans l’entreprise.

Dans les cas les plus graves, l’endométriose peut être reconnue comme un handicap ouvrant droit à une Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH). Cette reconnaissance permet d’obtenir des aménagements de poste, tels que des horaires adaptés, du télétravail, ou des équipements spécifiques.

Le rôle des employeurs et des responsables RH

En tant qu’employeurs, managers ou responsables RH, il est essentiel d’adopter une approche proactive et bienveillante face à cette problématique. Voici quelques pistes pour mieux accompagner vos collaboratrices :

1. Créer un climat de confiance : Offrir un espace où les collaboratrices peuvent parler librement de leurs besoins spécifiques est crucial. Lors des entretiens d’embauche ou des entretiens annuels, une question ouverte comme : « De quoi avez-vous besoin pour être à l’aise et épanouie dans votre poste ? » peut ouvrir le dialogue.
2. Sensibiliser les équipes : Informer les collaborateurs sur l’endométriose permet de réduire les stigmatisations et de renforcer l’inclusion.
3. Proposer des aménagements adaptés : Cela peut inclure des pauses supplémentaires, du télétravail, ou la flexibilité dans la gestion des horaires.
4. Se former et s’informer : Des guides comme celui-ci que nous mettons à disposition proposé par Amélie.fr permettent aux dirigeants et managers d’adopter une posture éclairée et adaptée face à ce handicap.

Recrutement et inclusion : un enjeu clé

Lors du recrutement, il est crucial de poser des questions qui permettent aux candidates d’exprimer leurs besoins en toute liberté, sans crainte de jugement ou de discrimination. Il s’agit d’une étape clé pour garantir l’épanouissement des futures collaboratrices, tout en valorisant la diversité et l’inclusion au sein de l’entreprise.

Un engagement pour demain

Chez Advisia RH, nous sommes convaincus que le bien-être des collaboratrices passe par une reconnaissance sincère de leurs besoins et une adaptation aux réalités de leur quotidien. L’endométriose ne devrait pas être une barrière à l’épanouissement professionnel. Nous nous engageons à accompagner entreprises et candidates pour que le handicap invisible ne soit plus un frein, mais une force intégrée dans le monde du travail.

Ensemble, construisons un environnement professionnel où chaque talent peut s’exprimer pleinement.

Article écrit par Hanh-Phuc BONVALET